Contexte
L'atelier participatif est organisé le samedi 6 octobre à l’Abattoir dans le cadre du mois de l'architecture contemporaine de Bourgogne-Franche-Comté piloté par la Maison de l‘Architecture, qui vise à promouvoir auprès du grand public l'architecture contemporaine.
L'atelier est porté par deux collectifs. Le collectif "Clic-Clac" qui rassemble des architectes locaux volontaires pour réfléchir, à travers l'architecture et l'urbanisme, au devenir des espaces urbains de l'agglomération. Le Collectif Chalonnais pour un Urbanisme Responsable est né, lui, il y a 2 ans, suite au projet de bâtiment commercial sur la place De Gaulle, projet de construction auquel il s'oppose.
Cependant, l'objectif de ces deux collectifs dans le cadre de cet atelier est beaucoup plus général.
Au-delà des résultats que l'on peut espérer atteindre, il s'agit avant tout de favoriser la concertation avec les habitants et usagers des espaces urbains, lorsque ceux-ci font l'objet de projets d'aménagement. L'atelier promeut une participation directe et le travail par groupes, appuyés par les membres des deux collectifs, notamment les architectes. Il ne s'agit pas de" faire à la place" mais d'aider à l'émergence des idées et les concrétiser, par l'écrit et le dessin. C'est donc une méthode de participation citoyenne qui est proposée ici.
L'atelier est porté par deux collectifs. Le collectif "Clic-Clac" qui rassemble des architectes locaux volontaires pour réfléchir, à travers l'architecture et l'urbanisme, au devenir des espaces urbains de l'agglomération. Le Collectif Chalonnais pour un Urbanisme Responsable est né, lui, il y a 2 ans, suite au projet de bâtiment commercial sur la place De Gaulle, projet de construction auquel il s'oppose.
Cependant, l'objectif de ces deux collectifs dans le cadre de cet atelier est beaucoup plus général.
Au-delà des résultats que l'on peut espérer atteindre, il s'agit avant tout de favoriser la concertation avec les habitants et usagers des espaces urbains, lorsque ceux-ci font l'objet de projets d'aménagement. L'atelier promeut une participation directe et le travail par groupes, appuyés par les membres des deux collectifs, notamment les architectes. Il ne s'agit pas de" faire à la place" mais d'aider à l'émergence des idées et les concrétiser, par l'écrit et le dessin. C'est donc une méthode de participation citoyenne qui est proposée ici.
Déroulement de l'atelier
La première partie de l'atelier, après une présentation synthétique des deux collectifs et de la MAB (Maison de l’Architecture en Bourgogne), consiste à partager la définition de l'espace public. Pour cela, l'architecte Pascale Bas présente un exposé sur "qu'est-ce que l'espace public?" qui permet de comprendre sa définition, ses usages, et sans doute la complexité de son aménagement.
Ensuite sont présentés des plans des espaces publics du centre-ville qui montrent leur importance en terme de superficies, mais aussi en terme d'interconnexions. Un zoom est fait sur la place De Gaulle qui va être le support du travail de l'atelier.
Un plan démontre que la place s'inscrit et est en interconnexion avec d'autres espaces qui l'entourent, et qu'il faudrait prendre en compte dans les projets.
L'atelier commence par un travail commun, sous la forme de post-it, permettant d'une part de définir l'état actuel de la place, d'autre part de proposer des mots-clés pouvant être le support des futures propositions.
Ensuite trois groupes sont formés, avec huit à neuf participants par groupe.
La démarche participative basée sur la concertation a permis d'obtenir très rapidement des propositions riches et tournées vers l'avenir. Les professionnels accompagnants se sont limités à apporter des pistes d'analyse et guider un peu les réflexions. Les citoyens participants ont alors très vite réfléchi aux usages existants et futurs et "construit" ainsi eux-mêmes leurs projets.
Ensuite sont présentés des plans des espaces publics du centre-ville qui montrent leur importance en terme de superficies, mais aussi en terme d'interconnexions. Un zoom est fait sur la place De Gaulle qui va être le support du travail de l'atelier.
Un plan démontre que la place s'inscrit et est en interconnexion avec d'autres espaces qui l'entourent, et qu'il faudrait prendre en compte dans les projets.
L'atelier commence par un travail commun, sous la forme de post-it, permettant d'une part de définir l'état actuel de la place, d'autre part de proposer des mots-clés pouvant être le support des futures propositions.
Ensuite trois groupes sont formés, avec huit à neuf participants par groupe.
La démarche participative basée sur la concertation a permis d'obtenir très rapidement des propositions riches et tournées vers l'avenir. Les professionnels accompagnants se sont limités à apporter des pistes d'analyse et guider un peu les réflexions. Les citoyens participants ont alors très vite réfléchi aux usages existants et futurs et "construit" ainsi eux-mêmes leurs projets.
Atelier 1 / encadré par Isabelle et Geoffrey : une halle légère
Les participants estiment que la place n'est pas un espace constitué, fini. Son aménagement nécessite de réfléchir sur un périmètre plus large, selon le périmètre présenté dans le diagnostic. Ce changement de périmètre est d'ailleurs partagé par les trois ateliers.
Les participants ont commencé à s’interroger sur les fonctions de cette place. Il en est ressorti qu'il était souhaité que la place devienne un lieu de rencontre à divers usages et pour toutes générations ou catégories de personnes. Les participants ont pensé à la Maison des Seniors qui se trouve à proximité. La question de conserver ou non du stationnement a été soulevée. Au final, les participants de l’atelier 1 ont fait le pari qu'un programme attractif sera plus important que la voiture.
L'un des participants avait amené un dessin illustrant un espace de rencontre (une agora).
L'idée forte du projet est de réaliser une halle ouverte, construite dans le prolongement de la rue des Chargeurs et du café du Palais. Placée ainsi, elle crée une limite plus architecturée sur ce côté de la place.
Les fonctions de cette halle pourraient être l'accueil d'un marché de producteurs locaux, un simple abri, un lieu de rencontre, tout en permettant de garder plusieurs fonctions sur l'ensemble de la place : livraisons, espace de jeu sans mobilier urbain dans l'esprit de la place de l'Hôtel de Ville. Il s'agit aussi de renforcer la végétalisation de la place et d'introduire l'eau, sous la forme de fontaines par exemple.
L'idée de mettre le kiosque à musique sur la place a été abandonnée en raison du surplus de nuisances sonores apportées, la place devant être plutôt un espace calme, plus apaisé.
Les participants estiment qu'il faut par cet aménagement attirer de nouvelles personnes. Il est aussi nécessaire de réfléchir aux usages de demain, le projet doit donc permettre des usages qui évolueront.
Les participants ont commencé à s’interroger sur les fonctions de cette place. Il en est ressorti qu'il était souhaité que la place devienne un lieu de rencontre à divers usages et pour toutes générations ou catégories de personnes. Les participants ont pensé à la Maison des Seniors qui se trouve à proximité. La question de conserver ou non du stationnement a été soulevée. Au final, les participants de l’atelier 1 ont fait le pari qu'un programme attractif sera plus important que la voiture.
L'un des participants avait amené un dessin illustrant un espace de rencontre (une agora).
L'idée forte du projet est de réaliser une halle ouverte, construite dans le prolongement de la rue des Chargeurs et du café du Palais. Placée ainsi, elle crée une limite plus architecturée sur ce côté de la place.
Les fonctions de cette halle pourraient être l'accueil d'un marché de producteurs locaux, un simple abri, un lieu de rencontre, tout en permettant de garder plusieurs fonctions sur l'ensemble de la place : livraisons, espace de jeu sans mobilier urbain dans l'esprit de la place de l'Hôtel de Ville. Il s'agit aussi de renforcer la végétalisation de la place et d'introduire l'eau, sous la forme de fontaines par exemple.
L'idée de mettre le kiosque à musique sur la place a été abandonnée en raison du surplus de nuisances sonores apportées, la place devant être plutôt un espace calme, plus apaisé.
Les participants estiment qu'il faut par cet aménagement attirer de nouvelles personnes. Il est aussi nécessaire de réfléchir aux usages de demain, le projet doit donc permettre des usages qui évolueront.
Atelier 2 / encadré par Eric et Pascale : Le jardin d'eau
Tout d'abord les participants choisissent d'élargir le périmètre d'étude de la Place, selon le croquis présenté auparavant.
L'axe MacDo /Place Beaune/rue Colette-Belfort a un traitement végétal renforcé (l'existant est très apprécié) avec l'idée d'une perspective verte sur l'espace MacDo.
Le végétal et l'eau sont les deux grands axes du projet. La présence de l'eau doit être privilégiée (présence de la fontaine Thévenin, de l'Obélisque en rappel du Canal du Centre et du lien vers la Saône par la rue Leclerc). Les Fontaines seront donc multipliées dans ce grand espace.
Les participants proposent la création d'un "Jardin d'eau " dans le prolongement des rues des Trois Maures et des Chargeurs, recouvertes de pergolas et devenant totalement piétonnes (véranda du café déplacée sur le devant dans le jardin d'eau). Ce jardin d'eau fait office de diaphragme entre la rue du Palais de Justice et la place sans fermer ces espaces. Le jardin peut être traversé partout.
Le reste de la Place est plus minéral (on garde les arbres existants). Sur cet espace libre, polyvalent, pourrait se tenir et se développer des manifestations diverses (marchés, expositions, rencontres, etc ). Un accès voiture serait maintenu le long de la façade Nord pour les riverains (habitants, commerces). Cet espace libre accueillerait des structures légères, temporaires, transparentes. Le kiosque à musique pourrait aussi y trouver place.
Le traitement du carrefour Leclerc / Banque / République / Citadelle / Justice est complètement revu : il est proposé de créer un grand plateau piétonnier traversé par les voitures et les bus passant au ralenti , avec une fontaine centrale, signal urbain dans l'axe de la rue Leclerc qui mène à la Saône.. Ce plateau doit faciliter les traversées piétonnes et des vélos. Du stationnement en long serait créé de part et d'autre de la rue Leclerc afin de rétrécir la voirie. La place de Gaulle devient ainsi dédiée à la détente, à la rencontre, profitant de l'ombre, plus calme, poumon vert pour tous en plein centre-ville.
L'axe MacDo /Place Beaune/rue Colette-Belfort a un traitement végétal renforcé (l'existant est très apprécié) avec l'idée d'une perspective verte sur l'espace MacDo.
Le végétal et l'eau sont les deux grands axes du projet. La présence de l'eau doit être privilégiée (présence de la fontaine Thévenin, de l'Obélisque en rappel du Canal du Centre et du lien vers la Saône par la rue Leclerc). Les Fontaines seront donc multipliées dans ce grand espace.
Les participants proposent la création d'un "Jardin d'eau " dans le prolongement des rues des Trois Maures et des Chargeurs, recouvertes de pergolas et devenant totalement piétonnes (véranda du café déplacée sur le devant dans le jardin d'eau). Ce jardin d'eau fait office de diaphragme entre la rue du Palais de Justice et la place sans fermer ces espaces. Le jardin peut être traversé partout.
Le reste de la Place est plus minéral (on garde les arbres existants). Sur cet espace libre, polyvalent, pourrait se tenir et se développer des manifestations diverses (marchés, expositions, rencontres, etc ). Un accès voiture serait maintenu le long de la façade Nord pour les riverains (habitants, commerces). Cet espace libre accueillerait des structures légères, temporaires, transparentes. Le kiosque à musique pourrait aussi y trouver place.
Le traitement du carrefour Leclerc / Banque / République / Citadelle / Justice est complètement revu : il est proposé de créer un grand plateau piétonnier traversé par les voitures et les bus passant au ralenti , avec une fontaine centrale, signal urbain dans l'axe de la rue Leclerc qui mène à la Saône.. Ce plateau doit faciliter les traversées piétonnes et des vélos. Du stationnement en long serait créé de part et d'autre de la rue Leclerc afin de rétrécir la voirie. La place de Gaulle devient ainsi dédiée à la détente, à la rencontre, profitant de l'ombre, plus calme, poumon vert pour tous en plein centre-ville.
Atelier 3 / encadré par Gérard et Philippe : un miroir d'eau ludique
Les participants ont débattu sur la présence de la voiture dans le projet. Une majorité semble se dégager pour pas-ou peu- de voitures.
Pour mieux intégrer la place dans son environnement, il est proposé de supprimer la circulation sur la rue du Palais de Justice et de renforcer l'axe Est-Ouest en passant la circulation sur la rue Menand. Les espaces devant la poste et le MacDo doivent être vus comme un seul espace.
L'eau, évoquée par la fontaine Thévenin, va trouver sa place dans le projet sous la forme d'un grand miroir d'eau ludique situé dans l'espace vert devant le palais de justice.
Le devenir du kiosque est évoqué : ce bel équipement devrait pouvoir retrouver sa fonction culturelle et de loisirs. Il pourrait être déplacé, place de Beaune ou de Gaulle.
Les rez-de-chaussée devraient accueillir des fonctions très attractives, comme des cafés, des restaurants.
Les participants se sont questionnés sur le devenir du bâtiment abritant Monoprix, sachant que Monoprix constitue au même titre que la rue des Chargeurs un passage public. Le bâtiment fait l'interface avec la place de Beaune, il constitue donc un enjeu spatial important.
Le groupe souhaite que l'on crée deux pôles enfants, l'un ombragé sur la place de Gaulle, l'autre plus "chaud" sur la place de Beaune. Les fonctions marché et culturelles sont à développer mais sans doute sur un périmètre plus large.
La place de Gaulle pourrait réunir/illustrer la rencontre entre le maraîchage de la Bresse et les vins de la Côte Chalonnaise. Une ligne d'arbres Est-Ouest doit abriter piétons et cycles.
Et il faut penser aux fonctionnements futurs des espaces publics : comment vivra-t-on? Se déplacera-t-on ? Quels loisirs, quel travail ? Le projet devrait être vu comme un projet de transition et si possible évolutif.
Pour mieux intégrer la place dans son environnement, il est proposé de supprimer la circulation sur la rue du Palais de Justice et de renforcer l'axe Est-Ouest en passant la circulation sur la rue Menand. Les espaces devant la poste et le MacDo doivent être vus comme un seul espace.
L'eau, évoquée par la fontaine Thévenin, va trouver sa place dans le projet sous la forme d'un grand miroir d'eau ludique situé dans l'espace vert devant le palais de justice.
Le devenir du kiosque est évoqué : ce bel équipement devrait pouvoir retrouver sa fonction culturelle et de loisirs. Il pourrait être déplacé, place de Beaune ou de Gaulle.
Les rez-de-chaussée devraient accueillir des fonctions très attractives, comme des cafés, des restaurants.
Les participants se sont questionnés sur le devenir du bâtiment abritant Monoprix, sachant que Monoprix constitue au même titre que la rue des Chargeurs un passage public. Le bâtiment fait l'interface avec la place de Beaune, il constitue donc un enjeu spatial important.
Le groupe souhaite que l'on crée deux pôles enfants, l'un ombragé sur la place de Gaulle, l'autre plus "chaud" sur la place de Beaune. Les fonctions marché et culturelles sont à développer mais sans doute sur un périmètre plus large.
La place de Gaulle pourrait réunir/illustrer la rencontre entre le maraîchage de la Bresse et les vins de la Côte Chalonnaise. Une ligne d'arbres Est-Ouest doit abriter piétons et cycles.
Et il faut penser aux fonctionnements futurs des espaces publics : comment vivra-t-on? Se déplacera-t-on ? Quels loisirs, quel travail ? Le projet devrait être vu comme un projet de transition et si possible évolutif.
Participants : qui êtes-vous ?
Au moment de l'accueil, nous avons proposé de remplir un tableau afin de connaître la tranche d'âge, l’origine géographique et la profession des participants.
Vous étiez 25 personnes à l’Abattoir samedi 6 octobre pour trois heures de débat très constructives.
Vous êtes majoritairement des habitants de Chalon.
La tranche d'âge principale est celle des 40 à 65 ans, retraités et actifs.
Les professions sont variées : enseignement, secteur social, mais aussi étudiants, cadres et professions libérales.
Encore merci à tous pour votre implication dans l'atelier, votre tolérance, votre ouverture d'esprit, votre sens de l'écoute des autres et pour la qualité des projets.
Tous les accompagnants des deux collectifs ont été ravis de travailler à vos côtés.
Vous étiez 25 personnes à l’Abattoir samedi 6 octobre pour trois heures de débat très constructives.
Vous êtes majoritairement des habitants de Chalon.
La tranche d'âge principale est celle des 40 à 65 ans, retraités et actifs.
Les professions sont variées : enseignement, secteur social, mais aussi étudiants, cadres et professions libérales.
Encore merci à tous pour votre implication dans l'atelier, votre tolérance, votre ouverture d'esprit, votre sens de l'écoute des autres et pour la qualité des projets.
Tous les accompagnants des deux collectifs ont été ravis de travailler à vos côtés.
www.clicclac.weebly.com